Marine

Les oiseaux naviguent au ras de l'eau quand, pour le voilier, chaque vague est une tentative renouvelée de s'envoler.


Comment faisaient autrefois les bateaux pour sortir du port? À l'aide de rameurs?
Aujourd'hui, un coup de moteur, le port est laissé loin derrière, naviguer contre le vent n'est pas même un souci.

Mais qui le ferait? Seule une personne pressée.
Loin des côtes, des maisons, des bureaux, des commerces, le temps ne se lit plus sur la montre mais dans le ciel. Plus de secondes, de minutes ni d'heures qui s'égrènent, mais des vagues, des vents qui alternent.
La destination vous est parfois inconnue, la mer peux modifier votre route. La voile est pour le vagabond, peu soucieux d'arriver. Il s'agit d'une vie aventureuse, non parce qu'un danger chasse l'autre mais parce que le navigateur accepte de se laisser surprendre. Il est fin prêt, advienne que pourra! Fin prêt à éprouver, à s'éprouver.